LES BONNES FEUILLES 2 PAROLES
DE MANAGERS suite |
L'ère
du coaching
Dans le dispositif collectif, la parole donnée
aux salariés et l’écoute du manager doit les rendre
acteurs du processus et donc éventuellement maîtres d’œuvre
d’une dégradation de leurs conditions de travail et de
vie, qui résulte de décisions économiques prises
au sommet : À partir de ça, du moment que les
gens ont conscience du rôle de chacun, on peut quand même
leur faire comprendre qu’on va consacrer du temps à résoudre
leurs affaires, qu’on est à leur écoute et que
tout le monde a à gagner – et eux aussi – au fait
qu’ils soient acteurs du processus plutôt que spectateurs
et éventuellement victimes tout simplement parce qu’ils
n’auront pas exprimé leurs souhaits ou pas su faire un
choix entre des souhaits contradictoires. |
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résultats. C'est-à-dire que j’ai pris peut-être un peu plus de temps libre en guillemets avec eux. Et j’essaye de le garder. Donc, ça pourrait être ces exemples-là, que je pourrais vous donner. Les managers ont une forte conscience de la souffrance résultant des paradoxes du management. La responsable confie : Je pense que les gens ont beaucoup plus de détresse, entre guillemets qu’on ne le pense, dans les entreprises. Moi, je le vois bien avec entre guillemets les plus anciens qui disent, on ne rit plus par exemple dans l’entreprise. C’est vrai ! Fut un temps où on se marrait, mais pourquoi ? Parce qu’il y avait du temps, aujourd’hui, sincèrement, il n’y a plus de temps. Je veux dire, par exemple, quand vous prenez par exemple une heure pour faire la pause, c’est une heure que vous serez obligé de récupérer. Donc je pense que, si vous voulez, enfin… ils le disent tous. Il y a une exigence permanente de résultats et de productivité et de non droit à l’erreur, il faut toujours être bon. fin LES BONNES FEUILLES 2 |
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